Les grades
Au fur et à mesure de la progression d’un pratiquant, les professeurs lui attribuent le grade qu’ils estiment correspondre à son niveau : du 6e au 1er kyu, puis, au-delà, les dan. Dans notre dojo, hormis la ceinture noire (à partir du 1er dan), les grades ne se traduisent par des ceintures de couleur que chez les enfants et les adolescents.
Le grade constitue donc un repère pour le pratiquant lui-même, mais aussi pour les autres pratiquants qui peuvent ainsi percevoir le niveau atteint par chacun et chacune dans la voie de l’aïkido.
Avec une pratique normalement assidue, l’élève adulte peut progresser d’un grade par an jusqu’à la ceinture noire shodan (1er dan). Au-delà, la durée de pratique nécessaire pour l’obtention du grade supérieur s’allonge chaque fois. Shodan signifie « débutant » ; en d’autres termes, dans l’esprit des arts martiaux, l’obtention du shodan marque le fait que les bases ont été acquises et que l’initiation véritable peut commencer…
Les examens
Les élèves qui le souhaitent peuvent demander à présenter un examen. Ce n’est donc pas une obligation, mais, le cas échéant, le ou les professeurs demanderont au pratiquant de présenter une série de techniques dont la difficulté sera liée au grade pour lequel l’examen est présenté.
L’évaluation du ou des professeurs portera non seulement sur la justesse dans la manière d’effectuer ces techniques, mais aussi sur la façon de remplir le rôle de uke, de chuter, de se tenir, de bouger,… Bref la façon dont l’élève a intégré les principes de l’aïkido.
En ce qui concerne les examens de 6e et 5e kyu, le professeur se limitera à demander à l’élève de présenter, à la fin d’un cours, quelques techniques que l’élève choisira elle-même ou lui-même.
Au-delà de ce niveau, la date de l’examen sera fixée de commun accord. Lors de l’examen, le professeur énoncera au fur et à mesure les attaques et les réponses à y donner. A ce stade, les noms des attaques et des techniques doivent donc être bien intégrés, de même que les détails dans la manière de présenter l’examen, liés à l’étiquette : la manière de s’approcher, de se positionner, de saluer, de se reculer,…
Vous trouverez ici la liste des attaques et des techniques à maîtriser en fonction du grade à présenter, ainsi que les bases sur lesquelles, au fur et à mesure de la progression, les professeurs porteront plus particulièrement leur attention.
Les professeurs ont une bonne perception du niveau de chacun. Ne vous offusquez donc pas si, alors que vous le souhaiteriez, un professeur vous conseille de ne pas présenter d’examen. Demandez-lui plutôt les domaines dans lesquels vous devez encore progresser pour acquérir les bases nécessaires.
Et si je ne souhaite pas présenter d’examen ?...
Pour celles et ceux qui ne souhaitent pas présenter d’examens mais qui ont suffisamment progressé, les professeurs annonceront en fin d’année, lors du dernier cours, le nouveau grade qui leur correspond. Ainsi, même sans passer d’examen, le grade de chacune et de chacun, obtenu sur présentation d’un examen ou non, correspond toujours bien au niveau de maîtrise auquel il ou elle est parvenu.
Et qu’en est-il de l’hakama ?...
L’hakama symbolise non seulement une certaine maîtrise technique, mais aussi, et peut-être surtout, l’engagement sincère du pratiquant sur la voie de l’aïkido.
Ce sont les professeurs qui autorisent une ou un élève à porter l’hakama. Au Shobukan, la tradition veut qu’à l’occasion du dernier cours de la saison, les professeurs offrent ainsi leur 1er hakama aux élèves qu’ils en estiment dignes.
Les professeurs du Shobukan débattent régulièrement de ces questions pour définir une ligne de conduite la plus cohérente possible. Si vous vous posez la moindre question sur les grades, les examens ou l’hakama, n’hésitez pas à les interroger.